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La pluie au départ de Charleroi |
Rien de tel qu'une petite escapade pas trop loin pour garder la forme. Charleville Mézières est un aérodrome sympa à une bonne demi heure de vol de Charleroi. L'idéal pour pratiquer les vols internationaux, qui exigent l'introduction d'un plan de vol. Par ailleurs, en France, de nombreux aérodromes sont "French only" et pour nous qui en Belgique devons utiliser l'anglais, cela nous permet de nous familiariser avec les communications radio en français.
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Les lacs de l'Eau d'Heure |
Robert est aux commandes pour l'aller. C'est la deuxième fois que nous volons ensemble et nous formons une excellente équipe. Pas le moindre stress, le plaisir de voler partagé. Décollage parfait sous la pluie mais celle-ci s'interrompra très vite. A l'approche de Charleville je me charge de la radio Robert n'étant pas encore trop à l'aise en français. Etrangement nous n'arrivons pas à entrer en contact avec l'aérodrome. Bizarre. Nous observons pourtant que le hangar est ouvert. Pas de croix interdisant l'atterrissage. Nous allons donc atterrir. Je continue toutefois à annoncer nos positions au cas ou d'autres avions seraient dans la zone et nous entendraient eux. Nous arrivons un peu haut et Robert décide très adéquatement de remettre les gaz et de faire un go-around parfaitement maîtrisé. Nous nous posons et nous rendons rapidement au bureau de piste pour régler la taxe d'atterrissage et demander ce qui se passe avec la radio. Bonne surprise, l'atterrissage est gratuit! Pas comme en Belgique ou aux Pays-Bas... Côté radio, ils doivent avoir un problème. Ils nous ont brièvement entendu mais ensuite plus rien. Nous n'avions aucun problème avec Paris Info, la faille est donc de leur côté.
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Notre Piper Tomahawk à Charleville Mézière |
Malheureusement nous n'avons pas le temps de nous désaltérer car, à Charleroi, un élève pilote et son instructeur nous attendent dans une bonne demi heure pour des touch and goes. A mon, tour d'occuper le siège de gauche. Avant d'embarquer je fais la visite extérieure. Tout est OK. Allumage du moteur, test moteur et je dirige le Piper Tomahawk vers la piste. Toujours pas de réponse radio de la tour. Nous nous engageons sur la 29, plein moteur, rotation à 60 noeuds, décollage et, après une demi heure de vol avec quelques turbulences, nous atterrissons sans encombres à Charleroi.
Flying is great fun...